Dans l'antiquité tardive, en Europe, la notion de nobilitas est héritée de l'Empire romain : les premières règles concernant la noblesse sont préfigurées dans les codes de Théodose[15] et de Justinien[16]. Du point de vue des sciences sociales, historiques et politiques, la notion de noblesse renvoie généralement à un ordre social ou une caste généralement endogame, et désigne alors la condition d'un groupe social distinct et hiérarchisé jouissant de privilèges spécifiques. Ainsi, les membres de Mehestan (nom hérité du Sénat iranien sous l'Empire parthe) étaient nommés parmi les princes de sang qui de ce fait appartenaient au plus haut rang de la noblesse. Initialement, ce qu'on appelle, stricto sensu, noblesse japonaise (kuge) s'est articulée autour du souverain impérial, d'où procédaient tous les honneurs, apanages et charges décernés aux clans de courtisans (uji) comme les Fujiwara ou Mononobe), dont nombre d'origine coréenne (Soga). Les chefs de ces maisons ont encore un rôle symbolique et rituel. Au Rwanda et au Burundi, ce ne sont ni la langue ni la religion qui séparent les tutsi des hutu, mais le statut : les premiers sont issus de la noblesse, les seconds du peuple agriculteur ou artisan[28]. Ainsi furent posés les fondements de la noblesse tongienne, qui dispose à ce jour d'un grand prestige, ainsi que de prérogatives politiques[84]. Noblesse morale. L'usage des titres de courtoisie a néanmoins perduré jusqu'à l'avènement de la révolution iranienne en 1979[83]. Comment ajouter mes sources ? Dans la Grèce antique, il existait quatre termes qui, en grec ancien, servaient à désigner les groupes humains : γένος / génos signifiant « noble lignée Â», λάος / láos signifiant « peuple assemblé Â», δῆμος / dêmos signifiant « citoyen d’une cité Â» et ἔθνος / éthnos signifiant « origine commune Â» : pouvoir politique, droit de propriété et privilèges ont progressivement diffusé, dans l’Athènes antique, de la première à la deuxième et troisième catégories, tandis que les métèques relevaient de la quatrième[10] et les esclaves d’aucune, leur statut étant proche de celui du bétail[11]. Dans de nombreux pays, la noblesse a été abolie comme institution. Au XXIe siècle, 4 710 blasons (originaux et variantes incluses) existent au Japon[82]. Jusqu'en 1869, la noblesse japonaise (kuge) était structurée sur le modèle chinois, et basée sur la possession de grands domaines dont les habitants étaient des serfs (auxquels pouvaient s'ajouter les esclaves des grands propriétaires daimyo : on pouvait devenir esclave pour dettes, comme punition suite à un jugement, ou comme prisonnier de guerre si on n'était pas mort les armes à la main car dans les trois cas on était déshonoré et on cessait d'être une personne pour devenir une « chose Â» (hinin 非人). Les nobles amérindiens qui se sont opposés aux conquistadors ont disparu, mais ceux qui se sont ralliés à eux et se sont convertis au catholicisme ont parfois pu s'intégrer à la petite noblesse créole locale comme vizcondes ou caballeros[35]. Dans la bourgeoisie nous trouverions en 1re sous-caste la haute banque et la haute finance (n° 5), méprisées des nobles mais s'en consolant avec leurs coffre-forts, méprisant le gros marchand et le bon propriétaire (n° 6). Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». Le prestige de la noblesse est encore très grand dans les sociétés africaines, et peut compter en politique : à titre d’exemple, Nelson Mandela n'était pas seulement un militant de l'ANC et un président de l'Afrique du Sud, mais aussi un prince Xhosa de lignée royale Thembu, de son nom royal Rolihlahla Madiba[29],[30]. Après sa période aulique, il est nommé dans l’administration fiscale, l’, Terme vieilli (de nos jours, on dit plutôt, Par extension, on pourrait vaguement l'apparenter à la. De nos jours, seule une poignée de personnes de la diaspora chinoise continue à revendiquer tel ou tel titre de noblesse dans l'indifférence générale[41]. En Polynésie, un ariki est un guerrier, et le chef des guerriers, l’ariki nui (littéralement « grand guerrier Â») est le chef tribal, souvent assimilé à un roi, au statut généralement semi-héréditaire. Ainsi, des nobles germaniques peuvent se voir confier, par les maiores natu ou « grands des peuples barbares Â», des fonctions publiques ou honores, non héréditaires, comme c’était déjà le cas de la nobilitas sénatoriale romaine, et ainsi entrer dans la militia principis en jurant obéissance « Ã  la romaine Â» (obsequium) au nouveau roi germanique. Tout au long de ses chroniques et de ses pérégrinations, le blog aura tenté de vous faire partager sa dilection pour le noble et Septième Art avec, il est vrai, une appétence pour les films chocs et obscurs. Bushi (武士? Le terme apparaît pour la première fois dans le livre d'histoire japonaise Shoku nihongi écrit sous l'ère Heian, vers l'an 800. Comment ajouter mes sources ? Ils étaient chargés de la protection des clans familiaux appelés uji. En Europe, chaque pays a ses propres traditions nobiliaires. En 1185, à l'issue de la rébellion de Heiji et de la guerre de Genpei, Minamoto no Yoritomo établit la suprématie de la caste guerrière et met en place le shogunat de Kamakura. Gilles-André de La Rocque écrit dans son Traité de la noblesse[1] que celle-ci ne donne point de droits mais bien des devoirs, dont un comportement désintéressé dans les activités humaines ou sociales, sans rechercher ni profit individuel, ni lucre, ni usure, ni prostitution, que ce soit dans la fonction publique, la justice, les forces armées, l'administration, les arts libéraux… Quant à la dignité, l'honneur, il provient surtout de la défense d'un honneur collectif, et non de la dépense ou du défi, et il est antinomique d'une attitude utilitaire ou vénale[2]. Le pouvoir législatif est exercé en partie par des représentants de la noblesse, comme c'était le cas au Royaume-Uni avec la Chambre des lords jusqu'au fin du XXe siècle. En Europe occidentale, les royaumes germaniques copièrent le système romain de délégation de la potestas[42]. L'ancien shogun, Tokugawa Yoshinobu, devint prince, les chefs des branches primaires de la famille Tokugawa (shimpan daimyō) devinrent marquis et les chefs des branches secondaires devinrent comtes. Cette japonaise aux gros seins se fait prendre dans le bus devant les autres passagers. Ce fut le cas aussi en France au XIXe siècle avec l'ancienne Chambre des pairs. Les chefs héréditaires de sectes ou de temples étaient généralement d'origine samouraï et classés comme tels. En pratique : Quelles sources sont attendues ? Sous la dynastie Yuan, Yiyong Wu'an Yingji portait le titre de prince de Xianling (顯靈義勇武安英濟王), avant d'être littéralement "béatifié" et élevé au rang d'empereur sous la dynastie Ming, où il devient le Saint empereur Guan, le Grand dieu qui subjugue les démons des trois mondes et dont la grâce se propage loin et se déplace dans le ciel (三界伏魔大神威遠震天尊關聖帝君). Lors de la période Meiji (1868), le nouveau gouvernement institua une nouvelle noblesse, ou kazoku (華族?, littéralement « ascendance fleurie Â»), inspirée du système français (napoléonien) et anglais. Belle Japonaise se fait limer en public dans un bus . Aux Tonga, des titres de noblesse furent conférés à des grands chefs traditionnels lors de la fondation du royaume des Tonga en tant qu'État d'inspiration occidentale, au dix-neuvième siècle. les techniques artistiques, techniques d’ art plastique contemporain. Itō Hirobumi, un des acteurs de la restauration de Meiji et plus tard l'un des auteurs de la Constitution de 1889, destinait le kazoku à servir de rempart pour l'empereur et l'institution impériale rénovée, qui élargit le statut de kazoku aux personnes ayant brillamment servi la couronne. Dans le souci d’être accepté et obéi par ses sujets gallo-romains, largement majoritaires dans son royaume, le souverain franc Chlodwig (Clovis), par exemple, conserve le droit romain pour les Romains et pour les chrétiens[43] et oblige ses « grands Â» à entrer dans ce système[Note 7] avant de renoncer à sa religion germanique pour adopter lui-même le christianisme. Cette osmose germano-romaine en Occident est freinée par la division du christianisme entre ariens (variante initialement adoptée par une grande part de la noblesse germanique) et nicéens (variante adoptée par les autochtones romains[Note 8],[44]). René Laplanche, « Roger de la Boutresse, Genest Émile Aubert de la Faige. En 1156, les trois principaux bushidan (武士団?, « clans guerriers »), Fujiwara, Taira et Minamoto, s'affrontent lors de la rébellion de Hōgen pour succéder au pouvoir à la noblesse impériale, contrainte de se retirer en province. La « noblesse Â» institutionnelle d'un pays (en général un royaume, mais aussi des républiques comme Rome ou Venise), ou d'une province de ce pays, regroupe la minorité dominante d'un ensemble de familles détenant, le plus souvent héréditairement, des fonctions d'autorité militaire, politique, civile ou religieuse plus ou moins étendues, dans le cadre d'un statut privilégié comprenant des exemptions (le plus souvent de taxes et d'impôts) et des charges et emplois publics rémunérés (collecte des taxes et impôts, administration des provinces, levée des armées, conduite des guerres…) dits alors emplois nobles, ainsi que de sacerdoces réservés (lorsque ces fonctions sont religieuses, comme chez les lévites ou les brahmanes, on ne parle pas de noblesse, mais de caste sacerdotale). Le substantif du verbe saburau est saburai qui est devenu « samurai » vers le XVIe siècle. En 1884, le gouvernement divisa le kazoku en cinq rangs explicitement basés sur la pairie de Grande-Bretagne. ), aussi lu de façon archaïque « mononofu », est un terme d'origine japonaise signifiant littéralement « guerrier gentilhomme » en japonais. En France, elle a été supprimée sous la Révolution française en 1789, rétablie sous le Premier Empire en 1802, et à nouveau supprimée sous la Troisième République en 1870 ; les titres de noblesse, qui sont considérés comme un accessoire du nom, peuvent toujours être officiellement enregistrés auprès du ministère de la Justice (afin d'être transcrits à l'État civil). Johannes Limnäus (de) distingue dès le XVIIe siècle la noblesse morale de la noblesse politique. Seules les familles nobles les plus puissantes financièrement ont obtenu la restitution d'une partie de leurs anciennes propriétés dans les pays, comme la République Tchèque ou la Roumanie, où la législation le permet : c'est le cas des héritiers de la famille autrichienne Schwarzenberg qui a obtenu la restitution du château d'Orlík au sud de Prague, et, en Transylvanie, des héritiers du comte hongrois Daniel Bánffy[20], des Habsbourg d'Autriche[21] ou des Hohenzollern de Roumanie[22],[23]. La noblesse morale n'est ni un ordre social, ni une caste, ni un apanage mais une responsabilité et une vertu accessible, par l'éducation, à tout homme de toute condition : Grégoire de Nazianze la divise en trois genres. Un titre de noblesse peut être gagné ou perdu à titre posthume, l'élévation posthume étant souvent utilisée comme un moyen d'exprimer sa considération envers le défunt. Clap de fin pour Cinéma Choc. Enfin, à Java, les descendants d'une noblesse de robe créée au XVIIe siècle par le Sultan Agung du royaume de Mataram, les priyayi, sont souvent reconnaissables à leur nom de famille, alors que ce dernier n'est pas encore une institution répandue pour la grande majorité des Indonésiens[78]. Charles Fourier en 1822 représente seize castes et sous-castes sociales dont il analyse le « courant ascendant Â» de sentiments d'envie et de haine, et le « courant descendant Â» de sentiments de morgue et de mépris : « La noblesse de cour méprise la non-présentée ; la noblesse d'épée méprise celle de robe : les seigneurs à clocher méprisent les gentillâtres, tous les parvenus anoblis qui ne sont que de 1er degré et qui dédaignent les castes bourgeoises. En Perse impériale on différenciait deux catégories de nobles : ashrâfiyyat-e divâni et ashrâfiyyat-e lashgari, qui correspondaient plus ou moins à la distinction entre la noblesse de robe et celle d'épée. La dernière modification de cette page a été faite le 12 février 2021 à 17:22. Il existe toujours une distinction entre la noblesse ancienne et la noblesse contemporaine : la première remonte parfois à des temps antérieurs à la Révolution française, la seconde a gagné ses titres (souvent héréditaires comme en Belgique ou en Espagne, ou non transmissible aux descendants comme au Royaume-Uni) par son action (financière, diplomatique, culturelle, militaire...) au service de sa nation ou de son souverain[Note 6]. Vincent Van Quickenborne et Jean-Marie Dedecker, Développements préliminaires. Vous trouverez dans ici le détail sur les médicaments remboursés en France entre 2012 et 2019 (quand des données plus récentes seront publiées, elles seront mises à jour) Dans la culture occidentale, la notion de « sang bleu Â» pour les nobles provient de l'espagnol « sangre azul Â» désignant la noblesse chrétienne actrice de la reconquista en référence à l'archétype du héros princier moralement noble, à l'âme pure comme le ciel bleu sans nuages, appelé en Espagne Principe azul[54]. Les bénéficiaires furent surtout des politiques (prince Itō Hirobumi, artisan de la colonisation japonaise de la Corée), des hauts fonctionnaires et des hommes d'affaires (baron Iwasaki Yatarô, fondateur du groupe Mitsubishi). Il leur fallait accomplir une carrière individuelle, le cursus honorum au service de la res publica (l’intérêt public) ou du princeps pour obtenir un honor ou charge publique, soit par élection républicaine, soit par nomination sénatoriale ou impériale[13]. in early Attica Â», in : Rétrocession foncière à la famille Bánffy le 5 juillet 2018 sur. Le terme noblesse peut désigner une qualité qui peut être morale ou institutionnelle, et qui, dans le second cas, peut être détenue à titre personnel ou bien dynastique, révocable ou héréditaire. Mais par ailleurs, elle est facilitée par certaines similarités entre noblesses romaines et germaniques : La tradition germanique de la transmission héréditaire des titres et des offices de la potestas publica se généralise à partir du IXe siècle[53]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. « La noblesse de cour méprise la non-présentée ; la noblesse d'épée méprise celle de robe : les seigneurs à clocher méprisent les gentillâtres, tous les parvenus anoblis qui ne sont que de, « des exploiteurs, des parasites, des ennemis du peuple Â», En recevant, grâce à la nomination impériale, la, Ainsi, le caractère technique et administratif des débuts de carrière ressort d’un texte du futur saint Wandrille qui apprend à la cour le métier des armes aussi bien que celui de l’administration. En droit international il n'y a pas de noblesse et il n'existe pas d'ordre de noblesse international : la noblesse de chaque pays lui est donc spécifique, même si certains types de noblesse peuvent être communs à plusieurs pays (à titre d'exemple les barons, comtes, marquis, ducs, archiducs, princes sont globalement similaires en Europe occidentale et centrale tandis que les joupans, boyards, hospodars et voïvodes sont communs aux pays d'Europe orientale). Sous l'ère Heian, une scission s'opère entre la noblesse à part entière, la très raffinée aristocratie impériale (kuge) et la classe des bushi (mi-guerrière, mi-noble et surtout moins raffinée). https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Bushi&oldid=168019453, Article manquant de références depuis novembre 2019, Article manquant de références/Liste complète, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Bienvenue sur la chaîne YouTube de Boursorama ! Il règne entre toutes ces castes des haines régulières c'est-à-dire que la n° 9 hait la n° 8 autant que celle-ci hait la n° 7, quoique chacune recherche la fréquentation du degré supérieur par ambition et non par amitié Â»[8]. Détail de l'épidémie du CoronaVirus en France Par département Carte de France et graphiques de CoronaVirus (Covid19) par département Retrouvez ici le détail département par département avec des graphiques qui vous permettront de voir l'évolution des décès, hospitalisations, réanimations et retours au domicile. Bien que l'Indonésie soit aujourd'hui une république, on y trouve encore de nombreuses cours royales et princières dont les membres forment une noblesse de sang qui n'a plus de privilèges mais conserve ses titres. La noblesse est donc une classe sociale que l'on rencontre dans la plupart des sociétés sédentaires traditionnelles, dès lors que la fonction guerrière est distinguée par les pouvoirs économiques et religieux (tripartition), comme chez les Romains ou les Celtes avec la classe des chevaliers[9]. C'est cette proximité avec la noblesse qui est à l'origine de leur nom de « guerrier gentilhomme ». Toutefois la République de Chine permet à quelques familles nobles, ayant soutenu le nouveau régime, de garder leurs titres et leurs dignités, mais tous perdent leurs domaines et cela précipite leur déclin économique. Dans la culture populaire, il est révéré comme étant un Dieu de la prospérité, du commerce, de la guerre et de la police[40]. Il existe en outre des rites par lesquels on accorde une distinction nobiliaire à des personnes. Les conquistadors espagnols dénommèrent indifféremment « caciques Â» les aristocrates des empires amérindiens (maya, aztèque, inca…) dont la hiérarchie était aussi complexe qu'en Europe, mais moins cloisonnée et pas systématiquement héréditaire. L'empire du Japon actuel[Note 16], État démocratique, ne reconnaît de noblesse que pour le seul noyau de la famille impériale, c'est-à-dire le tennō, ses oncles et tantes par les hommes, ses frères et sœurs, leurs enfants et les siens. Ces nobles amérindiens pouvaient aussi bien être d'extraction relativement modeste (par exemple, chez les Aztèques, les calpullec, des villages ou des quartiers de la capitale), que des seigneurs de rang élevé (empereurs, rois des monarchies subordonnées, gouverneurs des provinces, conseillers des monarques, juges importants ou grands chefs militaires, par exemple les kuraka, apu, varayoks et tukrikuk des Incas). Parallèlement, dès le VIIe siècle, s'est constituée une noblesse de service qui a peu à peu accaparé la réalité du pouvoir, sans jamais éliminer les kuge, les samouraï[Note 11]. L'éducation classique des jeunes nobles à la cour des rois comporte une formation à la fois physique et intellectuelle leur permettant de faire carrière dans la hiérarchie civile, militaire ou religieuse de leur royaume[18]. ), aussi lu de façon archaïque « mononofu », est un terme d'origine japonaise signifiant littéralement « guerrier gentilhomme » en japonais. Le mot « samurai » provient du verbe saburau qui signifie « servir » ou « rester à côté de », lorsqu'il s'agit d'une personne importante. Les noblesses africaines les plus anciennement attestées, celles de l'Égypte antique et de la Maurétanie, se sont progressivement fondues dans les élites romaines avant d'être absorbées par l'islamisation de l'Afrique du Nord ; pour leur part, les noblesses nubienne, makurienne, nobadienne, alodienne, axoumite, zagouée et abyssine ont fini par former la noblesse éthiopienne (négus, ras, mesafint, mekwanent et autres warashehs en amharique) elle-même dispersée ou massacrée par la révolution éthiopienne ; enfin au Ghana et dans les autres monarchies sub-sahariennes, les horons (mot mandé) ou touboungs (mot lounda) étaient hiérarchisés en trois groupes principaux[25],[26],[27]: Avec l'islamisation et la colonisation ces noblesses ont perdu tout caractère officiel et le mot marabout a changé de sens pour désigner de nos jours deux choses différentes : soit, avec une connotation positive et flatteuse, un guide religieux musulman, soit, avec une connotation négative et péjorative, un sorcier ou un envoûteur auquel on prête des pouvoirs de voyance et de guérison ; parmi les marabouts, certains sont des manipulateurs psychiques qui prétendent pouvoir, moyennant finances, résoudre tout type de problème. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans leurs pays d'origine, les survivants ont perdu leur statut social et une grande partie de leur mémoire familiale, car durant les longues années de dictature (en moyenne un demi-siècle), faire valoir ce qui y était considéré comme un « passé dont il faut faire table rase Â» (selon un couplet de l'Internationale) pouvait entraîner des persécutions et conduire en camp de travail « rééducatif Â»[19]. Ainsi, la kuge (la noblesse de la cour impériale de Kyoto) et les daimyo (les seigneurs féodaux) fusionnèrent en une seule classe aristocratique. L'exemple le plus connu de noblesse grecque antique est celui des Eupatrides[12]. La dernière modification de cette page a été faite le 2 mars 2020 à 14:44. Ces derniers, que les guides religieux considèrent comme des charlatans, mêlent en un syncrétisme religieux qui varie de l'un à l'autre, l'islam, l'animisme, le christianisme, le vaudou et diverses formes de magie. Беларуская (тарашкевіца)‎, Srpskohrvatski / српскохрватски, Liste des familles subsistantes de la noblesse française, séparation des Églises d'Orient et d'Occident, Restitution des biens en Roumanie : le roi Michel de retour en son domaine de Peles, « South Africa Celebrating Mandela At 90 Â», Association de la noblesse du royaume de Belgique, Liste des familles contemporaines de la noblesse belge, Liste de familles éteintes de la noblesse belge, Armorial du Royaume-Uni et de ses dépendances, Association d'entraide de la noblesse française, Glossaire illustré sur la noblesse, la féodalité, l'héraldique et l'Ancien Régime, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Noblesse&oldid=179845202, Article manquant de références depuis mai 2020, Article manquant de références/Liste complète, Article contenant un appel à traduction en allemand, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Portail:Sciences humaines et sociales/Articles liés, Portail:Noblesse française/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, dans la hiérarchie administrative et militaire romaine, les fonctions de, la pratique du serment par la noblesse romaine transfère le serment de fidélité des nobles au roi germanique devenu, des centres de commandement romains sont maintenus par les rois germaniques : le comte germain peut résider dans l’ancien prétoire romain, contrairement à l’image imaginant les « cours barbares Â» comme autant de « villages de tentes Â» ou de « grandes fermes en bois Â», des nobles romains se sont parfois maintenus par alliance avec les grands de l’aristocratie, la noblesse des royaumes européens chrétiens, depuis la fin de l’, la noblesse occidentale ne se résumerait pas à l’exercice de la fonction guerrière selon la tradition germanique mais prolongerait la, la noblesse ne s’identifierait pas à l’aristocratie car celle-ci est associée à l’exclusivité héréditaire d’un statut privilégié, tandis que ce qui caractérise la noblesse romaine, puis franque, n’est pas son statut privilégié, mais plutôt son caractère public : elle dirige l’État, dans cette optique, la personnalisation et la privatisation du pouvoir ne se confondent pas, les jeunes nobles auraient tous été systématiquement élevés dans l’idée qu’ils étaient nés pour servir leur, un autre mythe superlatif concerne la « culture courtoise Â» bénéficiant à la, un autre mythe magnifie la notion de devoir et de service du plus grand nombre, comme si la noblesse sociale rendait obligatoirement moralement noble, comme si la, d’autres mythes concernant la noblesse sont négatifs, comme l’idée qu’il n’y aurait plus eu d’administration civile et laïque efficace à l’époque féodale. Elevée avec le chef de guerre Yoshinaka qui sera plus tard son amant, elle est un de ses principales généraux et dirigera au combat jusqu’à 1.000 hommes. Elle se trouve à toutes les époques et dans de nombreux types de sociétés, aussi bien antiques, comme en Grèce, que chez les peuples premiers, et jusqu'aux États-nations modernes. Ses principaux chefs, politiques et gouverneurs régionaux (les daimyo[Note 13] et les shomyo[Note 14]) ont été graduellement admis au sein des kuge (d'autant plus qu'ils en procédaient le plus souvent)[Note 15]. En revanche, elle ne priva pas la kazoku de ses biens, de sorte que ses membres conservèrent leur assise économique et qu'au XXIe siècle encore, les descendants des anciennes familles nobles continuent à occuper des postes de première importances dans la société et l'industrie[81]. Ces guerriers serviteurs accompagnaient les daimyos lors des résidences alternées obligatoires (sankin-kotai) à la cour du shogun. Ce système utilise des titres dérivés des anciens titres de noblesse d'avant 1864 qui, eux aussi, sont au nombre de cinq : La Constitution actuelle du Japon, datant de 1947, abolit la kazoku et les titres, prédicats et indicateurs de noblesse en dehors de la famille impériale. Ceux-ci tout fiers de leur rang d'éligibles méprisent la sous-caste qui n'a que rang d'électeur (n° 7) qui elle, s'en dédommage en méprisant la sous-caste des savants, les gens de loi et autres vivant de traitements ou casuels ou petits domaines qui ne leur donnent pas l'entrée au corps électoral (n° 8) ; enfin la basse bourgeoisie (n° 9), le petit marchand (n° 10), le petit campagnard (n° 11) seraient bien offensées si on les comprenait dans le peuple dont elle méprise les trois sous-castes (n° 12, 13, 14) et dont elle se pique d'éviter les manières, sans même compter la pègre et les vagabonds (n° 15 et 16). Les concepts de souverains héréditaires, de titres de noblesse et de familles nobles apparaissent dès les débuts semi-mythiques de l'histoire de la Chine puis, sous la dynastie Zhou un système structuré définissant la noblesse et les nobles se met en place et perdure durant plus de deux millénaires suivants, avec quelques modifications et ajouts dont le plus récent date de la dynastie Qing. Quant à la République populaire de Chine mise en place en 1949, elle ne se contente pas d'abolir tous les titres, prédicats et indicateurs de noblesse, mais cible l'aristocratie physiquement dans le cadre de la lutte des classes, de sorte que tous ceux qui n'ont pas réussi à fuir le pays sont, au mieux, détenus aux travaux forcés du Laogai et au pire massacrés sur place, notamment pendant la révolution culturelle. Après l'ouverture du rideau de fer et la chute des régimes communistes en Europe, les descendants de ces survivants qui ont revendiqué la restitution de leurs biens familiaux nationalisés ont, pour la plupart, échoué en raison de la complexité des procédures, des preuves exigées et du coût des démarches judiciaires.