C'est grâce à l'aide de la déesse Ishtar que Sargon, devenu ministre du roi Ur-Zababa de Kish, serait devenu roi. BLOGOSTELLE Histoire de l'Art et du Sacré. Plusieurs peuples (Sémites, Sumériens, Hourrites, Élamites) se mêlaient dans la grande vallée et souvent dans chaque cité, mais la civilisation commune portait la marque des Sumériens qui avaient inventé l'écriture cunéiforme et dont la langue était la seule écrite dans le bas pays. Il a pour mission de faire régner la justice sur terre. La domination de l'empire d'Akkad entraîne donc la création d'un art officiel qui, tout en reprenant l'héritage des Dynasties archaïques, apporte des modifications notables. Mais la chronologie des conquêtes des rois d'Akkad vers l'ouest reste confuse, et on ne sait pas si les destructions attestées sur les sites de la région sont dues aux conquêtes de Sargon, de Naram-Sin, ou bien à des conflits entre royaumes locaux[12]. — 2340 Fondation de l'empire d'Aga […] British Museum. Sceau-cylindre d'Adda et impression représentant une scène d'« épiphanie » avec Enki/Ea, Ushmu, Utu/Shamash et Inanna/Ishtar. Lire la suite, Pays voisin de la Babylonie situé le long de la rive droite du golfe Persique. D'autres textes montrent quant à eux l'existence d'activités privées à cette période, certains marchands ou autres agents de l'État pouvant également agir pour leur propre compte[77]. Le règne de Sargon d'Akkad est marqué par de timides évolutions. En tant qu'organisme économique, le temple fonctionnait suivant le même principe que le palais. Mais il fait également face à des soulèvements, et après sa mort le royaume d'Akkad se désagrège rapidement. Le beau n'avait pas valeur en lui-même ; nous dirions, en termes modernes, que l'intention suprême était d'action magique. Une autre grande œuvre des artistes officiels d'Akkad est la tête royale en alliage cuivreux retrouvée à Ninive (Bagdad, musée national d'Irak). Search. Leur administration semble généralement chapeautée par le gouverneur local, sauf dans le cas de l'Ekur, temple du grand dieu Enlil, principale divinité de la Mésopotamie à Nippur. L'apparition d'une idéologie de nature impériale à l'époque d'Akkad n'est cependant pas une véritable révolution. Ce récit raconte que Naram-Sin a perdu le soutien des dieux et que le plus grand d'entre eux, Enlil, ne lui donne pas le droit de reconstruire son temple à Nippur. Cet État a profondément marqué l'histoire de la Mésopotamie. 3  L'analyse des représentations semble indiquer l'usage d'un arc composite, disposant d'une longue portée de tir, permettant la mise en place de nouvelles tactiques de combat à distance[21]. J.-C.). Au long de l'histoire mésopotamienne les scribes ont recopié les inscriptions des souverains d'Akkad, en plus des légendes les concernant. Voir plus d'idées sur le thème dynastie yuan, art, peinture chinoise. Stèle d'Ilshu-rabi de Pashime. Celui-ci met en place des gouverneurs fidèles à sa cause dans plusieurs des vieilles cités-États de Sumer et d'Akkad, constituant un vaste royaume qui a pour centre une ville qu'il élève au rang de capitale, Akkad[11]. – Époque néo-sumérienne vers 2150 avjc – 2100 avjc : règne de Gudéa vers 2130 – 2100 avjc. La période de l'empire d'Akkad est documentée par environ 5 000 tablettes cunéiformes conservées de cette époque. J.-C. Musée du Louvre. Rimush (« Son cadeau »), qui aurait régné neuf ans, fait face à une rébellion dès son intronisation. Akkad (du sémitique Akkadû, forme à laquelle le scribe préférait Agadé) désigne à la fois une « ville de royauté » du III e millénaire avant J.-C. et la partie nord de la Babylonie. On peut donc considérer que s'il y a bien un aspect impérial dans cette construction politique, il se trouve dans le cercle du pouvoir et dans l'idéologie qu'il cherche à répandre par le biais des inscriptions et des réalisations artistiques officielles. Le règne de Naram-Sin voit l'arrivée d'une nouvelle menace : les Gutis[23]. 30 mars 2015 - Les contacts entre différentes cultures devant la suprématie des Mongols. © 2021 Encyclopædia Universalis France.Tous droits de propriété industrielle et intellectuelle réservés. Ruines d'une construction du règne de Naram-Sîn à Tell Brak en Syrie. La dernière modification de cette page a été faite le 25 janvier 2021 à 10:42. Mais c'est dans la thématique que les évolutions sont les plus profondes. La recherche archéologique n'a pas encore réussi à identifier sa capitale, mais l'art royal de l'époque, retrouvé sur de nombreux sites mésopotamiens, illustre la naissance d'une véritable propagande au service du souverain. Du reste, on constate que les évolutions artistiques se produisent progressivement durant la période de l'empire d'Akkad et que la vraie rupture se fait sous Manishtusu et Naram-Sin. J.-C.). La dynastie Han Après la désastreuse époque Ch'in, le général Liu Pang, d'origine paysanne, prenant le nom de Han Kao Tsu, fonda la dynastie des Han (206 av. Réinventé par une poignée de créateurs basés en France (c’est là tout le concept de ce showroom dédié aux métiers d’art hexagonaux), le raku s’expose et s’achète en plein cœur de … Les dépendants de l'Ekur étaient organisés en équipes de travailleurs dirigées par des chefs (ugula), eux-mêmes commandés par des administrateurs supervisant les travaux (nu-banda3) et rémunérés par des rations d'entretien. Chronologie moyenne : 2334 – 2154 av. La première est majoritairement peuplée de Sumériens, comme le révèle l'étude des noms de personnes provenant des archives de cette région, dont plus de 80 % sont dans leur langue[58]. J-C. C'est le résultat d'une histoire discontinue, ponctuée par d […] Les seules constructions attribuables avec certitude à cette époque ont été identifiées sur des sites de Haute Mésopotamie, réaménagés après leur conquête (Tell Brak, Tell Leilan, Tell Beydar). Plusieurs souverains reprennent au cours des deux millénaires suivants le titre de « roi d'Akkad », se plaçant dans la continuité de leurs illustres prédécesseurs. Selon une proposition de Jean-Jacques Glassner, trente ans seulement sépareraient la chute d'Akkad du début d'Ur III[27]. Ainsi à Tell Mozan, l'antique Urkesh, la présence de scellements au nom d'une fille de Naram-Sîn semble indiquer que celle-ci avait été mariée au roi local (d'ethnie hourrite) dans le cadre d'une alliance entre celui-ci et le monarque akkadien[66]. British Museum. Il faut sans doute réévaluer les facteurs internes : durant le siècle qu'a duré leur hégémonie, les rois d'Akkad n'ont jamais été en mesure de faire taire les velléités d'indépendance des cités-État soumises par Sargon, qui se sont régulièrement soulevées et ont su rapidement recouvrer leur autonomie lorsque leur autorité s'est affaissée[29]. Ces chefs ne cessaient de se faire une guerre mesquine de contestations frontalières ; de temps en temps, l'un d'eux ayant vassalisé quelques villes voisines se proclamait roi. Vers — 2400-— 2350 ( ?) Alors que Sargon se faisait appeler «le roi de Kish», le chef militaire Naram-Sin était «le roi des quatre coins» (de l'univers) et un «dieu … Après avoir soumis le Sud de la Mésopotamie, Sargon dirige des expéditions en direction des régions adjacentes du nord-ouest et de l'est[8]. L'autre thème est celui que P. Amiet a qualifié de « Grande Épiphanie », qui met en scène plusieurs divinités se manifestant sur Terre dans le but d'apporter des forces revitalisant la Nature, en la fertilisant (notamment Enki apportant ses flots).  : […] Détail du fragment d'une stèle datant du règne de Rimush ou de Naram-Sin, musée du Louvre. Elle a surtout retenu d'eux leur puissance militaire, aspect qu'ils ont eux-mêmes le plus mis en avant. Des intendants (šabra) s'occupaient de l'administration de ces domaines. Détail de la stèle de victoire du roi Naram-Sin, musée du Louvre: Naram-Sin d'Akkad domine la scène et porte une tiare à cornes, attribut divin. De l'un d'entre eux, Dudu, sont connues quelques inscriptions d'offrandes et des mentions de campagnes militaires sans doute destinées à préserver les restes de son royaume, tandis que son successeur Shu-turul est connu seulement par une poignée d'inscriptions votives[25]. La véritable révolution est plutôt à chercher dans l'apparition d'un « impérialisme ». Cet art, s'il s'inspire de quelques thèmes des périodes précédentes, est également très novateur et là aussi se veut plus détaillé dans la représentation des personnages. La constitution et l’essor du royaume d’Akkad L'empire d'Akkad est avant tout l'œuvre d'un homme, passé à la postérité comme un des plus grands rois de l'histoire de la Mésopotamie : Sargon d'Akkad. À l'époque paléo-babylonienne, plusieurs textes de divination renvoient des événements (en partie imaginaires) en lien avec l'époque d'Akkad (par exemple un « présage de la chute d'Akkad », ou un présage sur la prise par Naram-Sîn d'une ville appelée Apishal, dont la réalité est douteuse) qui est là encore choisie pour sa valeur évocatrice pour la royauté[86]. Elle se retrouve dans la Légende de Kutha, dans laquelle le roi refuse d'entendre les mauvais présages à propos d'une bataille qu'il va mener et perd. L’empire d'Akkad (ou empire d’Agadé, ou encore empire akkadien) est un État fondé par Sargon d'Akkad qui domina la Mésopotamie de la fin du e au début du e selon la chronologie la … Il couvrait environ 1 270 hectares et employait 300 dépendants. J.‑C. Pour permettre une meilleure compréhension des scènes représentées, les vaincus des pays étrangers ont des costumes ou parures caractéristiques.  : […] Aux abords immédiats du pays d'Akkad, à l'est, il doit repousser une attaque élamite, ainsi qu'une autre des Gutis. Première restauration vraisemblable du temple d'Ishtar. J.-C.). Des artisans spécialisés étaient mobilisés dans tout leur royaume à cet effet, charge à l'administration du temple de les entretenir pendant la durée des travaux. Elle concentre plusieurs des traits caractéristiques de la représentation du souverain dans l'iconographie mésopotamienne depuis le IVe millénaire : le bandeau frontal, la longue barbe finement peignée et le chignon noué derrière la nuque[47]. en rapport avec le règne animal ou végétal, le Japon ou la dynastie des Han. Un fait reste certain car présent dans plusieurs traditions : Sargon est un usurpateur. C'est un talent partagé de pères en fils, et le plus jeune fils de Wang Xizhi, Wang Xianzhi (344-386), est également devenu un célèbre calligraphe chinois de la dynastie … Le travail du bronze, y compris les inscriptions, se poursuit et se développe sous la dynastie … Récit de la prise d'Apishal par Naram-Sîn, début du IIe millénaire av. Shar-kali-sharri semble avoir des ambitions plus modestes que son père, se proclamant simplement « roi d'Akkad ». Il capture un roi du Goutium. On ignore si les rois d'Akkad ont entrepris des travaux à Ninive, comme une tradition locale postérieure le prétend[69]. Cela se voit dans le destin d'Enheduanna, fille de Sargon portant un nom sumérien, placée à la tête d'un des grands sanctuaires de Sumer, et rédigeant peut-être même des œuvres littéraires dans la langue de cette région[60]. L'installation de Sargon dans sa capitale doit être en rapport avec une arrivée massive de Sémites fraîchement sortis du désert. relatant la légende de la naissance de Sargon, musée du Louvre. Gli Accadi lungo l'Eufrate e nella Gezira, L'Eufrate in tiempo, La civiltà del medio Eufrate e delle Gezira siriana, Administration of State Land at Sargonic Gasur, People, Land and Produce at Sargonic Gasur, Studies on the Civilization and Culture of Nuzi and the Hurrians, The Old Akkadian Presence in Nineveh: Fact or Fiction, Land-Tenure Conditions in Southern Babylonia under the Sargonic Dynasty, Munuscula Mesopotamica, Festschrift für Johannes Renger, Gestione e sfruttamento dei terreni agricoli nella Babilonia dal periodo tardo-Uruk al periodo sargonico, The Management of Agricultural Land and the Production of Textiles in the Mycenaean and Near Eastern Economies, Old Sumerian and Old Akkadian Texts in Philadelphia, part II: The 'Akkadian' Texts, the Enlilemaba Texts, and the Onion Archive, A Temple Institution in the Barley Records from Sargonic Ešnunna, ‘International’ Trade at Sargonic Susa (Susa in the Sargonic Period III), Commercial Activity in Sargonic Mesopotamia, Third Millenium Legal and Administrative Texts in the Iraq Museum, Bagdad. L’ empire d'Akkad (ou empire d’Agadé, ou encore empire akkadien) est un État fondé par Sargon d'Akkad qui domina la Mésopotamie de la fin du XXIVe siècle av. Cela constitue un changement par rapport à la période des dynasties archaïques, documentée par un nombre limité de sites. Gilbert LAFFORGUE, Alors que Sargon se faisait appeler «roi de Kish», le chef militaire Naram-Sin était «roi des quatre coins» (de l'univers) et «dieu vivant». J.-C. selon la chronologie la plus couramment retenue, même s'il est possible qu'il se soit épanoui environ un siècle plus tard, les … 3/2, Sargonic and Gutian periods : 2334-2113 BC. Empreinte de sceau représentant un héros affrontant un lion, et un lion affrontant un buffle. L'artiste lui-même était u… Il parvient à s'étendre en direction du plateau Iranien dans la région de Suse, à dominer la Haute Mésopotamie, puis à lancer des expéditions en Syrie (Ebla). Si certaines datent de leur règne, beaucoup ont été recopiées plus tard, du fait du prestige de ces personnages, notamment au début du IIe millénaire, et c'est donc indirectement qu'elles nous sont parvenues. On trouve aussi dans les archives de la période des documents concernant des activités locales : commerce de produits agricoles, achat et vente de champs, d'esclaves, ainsi que des opérations de prêts. Pour la partie orientale de la Haute Mésopotamie, les sources d'une domination akkadienne proviennent essentiellement des tablettes de Yorghan Tepe, alors nommée Gasur[67], où les autres traces matérielles de la période sont très limitées[68].  : […] De rage, Naram-Sin le fait détruire et s'attire la malédiction des dieux, qui condamnent son royaume à la destruction, les Gutis jouant le rôle d'exécuteur inconscient du châtiment divin. De nombreuses choses ont été écrites à son propos par différents textes de la tradition mésopotamienne postérieure, à tel … Pourtant, l'État d'Akkad semble bien survivre quelques décennies après sa mort qui survient vers 2193 (ou 2140)[10], même s'il est considérablement réduit en taille et se limite probablement au nord de la Babylonie autour d'Akkad et Kish, puisque la Liste royale sumérienne lui attribue plusieurs successeurs. Les temples disposaient toujours de domaines importants là où ils en avaient auparavant, c'est-à-dire dans la région de Sumer et dans la Diyala, et ce en dépit de leur recul face aux domaines royaux. En pays de Sumer, il agissait en faveur et au nom d'un dieu, véritable souve […] Naram-Sin (2254-18) était le petit-fils de Sargon, fondateur de la dynastie Akkad [voir 1er Empire] dont le siège était à Akkad, une ville quelque part dans le nord de la Babylonie. J.-C. Chronologie courte : 2270 – 2083 av. Elles sont contrôlées par des gouverneurs qui ont une fonction militaire importante, surtout dans les périphéries. Plusieurs statues représentant Manishtusu en grandeur nature ont été exhumées sur divers sites, ce qui indique une production nombreuse, en série, servant à diffuser l'expression de la puissance royale. Il reste cependant à démêler le vrai du faux dans ces traditions bien souvent fantasmées[5]. Certaines scènes représentent simplement des divinités, avec leurs attributs caractéristiques : il y a apparemment une volonté de mieux les individualiser que précédemment. Tablette administrative enregistrant des livraisons d'équipement militaire (arcs, flèches, carquois, lances, casques) à des intendants. La grande divinité patronnant la dynastie d'Akkad est Ishtar (Inanna pour les Sumériens)[38], déesse de l'amour et de la guerre. De son côté, l'archéologue américain Harvey Weiss cherchait dans une étude approfondie de l'environnement _ donc des sols _ une réponse à l'énigme de la … Bien que fragmentaire, on y voit clairement l'exaltation du roi. J-C. ; la deuxième, ou ville II, de 2550 à 2300 av. À partir de ce moment, les rois d'Akkad, en premier lieu Sargon et Naram-Sin, deviennent les héros de véritables épopées qui servent d'illustration à l'idéologie royale mésopotamienne qu'ils ont eux-mêmes contribué à forger[80]. J.‑C.) Cela renvoie peut-être à un rituel de fête du Nouvel An, qui a alors lieu au début du printemps. Les continuités avec les périodes précédentes de l'histoire mésopotamienne semblent importantes, le souverain continuant à diriger l'État de manière traditionnelle. Lire la suite, Dans le chapitre « Débuts de la ville-État (jusque vers 2002) » Musée national d'Irak. Les structures administratives de l'État d'Akkad sont peu documentées et donc mal connues[55]. Mais le pourvoyeur de la royauté reste le grand dieu sumérien Enlil, comme le veut la tradition de Basse Mésopotamie. Comme cela a été évoqué, l'explication par les invasions de « Barbares » extérieurs, les Gutis, qui a été retenue par la tradition mésopotamienne est désormais relativisée, sans être complètement rejetée. Durant ses quinze années de règne, Manishtusu (littéralement « Qui est avec lui ? Pour la première fois, les conquêtes d'un grand roi ne sont pas perdues à sa mort. Mutilées durant l'Antiquité, il leur manque systématiquement la tête[45]. Selon la tradition, Naram-Sin n'aurait pas rendu convenablement le culte à Enlil, le plus grand dieu de la Basse Mésopotamie. Sceau-cylindre de Bin-kali-sharri, fils de Naram-Sîn, et impression mettant en scène deux héros affrontant des taureaux. Lire la suite, Peuple originaire du Goutium, région du Zagros, proche, probablement, de l'actuel Louristan. Cela se voit surtout à l'apogée de l'art d'Akkad sous Naram-Sin qui est aussi le souverain aux ambitions impériales les plus évidentes. J.-J. Lire la suite, Dans le chapitre « Pouvoirs religieux du roi » Musée de l'Institut oriental de Chicago. ), A Companion to the Archaeology of the Ancient Near East, Blackwell companions to the ancient world, Mesopotamien: Akkade-Zeit und Ur III-Zeit, Civilisations de l'Antiquité et de la Protohistoire, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Empire_d%27Akkad&oldid=179186608, Article contenant un appel à traduction en anglais, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Portail:Proche-Orient ancien/Articles liés, Portail:Civilisations asiatiques/Articles liés, Portail:Sciences humaines et sociales/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. « AKKAD », Encyclopædia Universalis [en ligne], Le souvenir de ses rois les plus prestigieux, Sargon et Naram-Sin, a duré de nombreux siècles et donné lieu à différentes légendes, plus qu'aucune autre dynastie mésopotamienne. Il relate une campagne, sans doute légendaire, qu'il aurait menée en Anatolie, contre la ville de Purushanda. On effectue une standardisation des textes administratifs, qui sont écrits dans tous les centres provinciaux de l'empire avec une même graphie et dans un même type d'akkadien, pour être plus facilement compris et contrôlés par un personnel homogène sur tout le territoire, alors que pour les textes non officiels subsistent les habitudes locales[37]. L'élite de la puissante armée akkadienne est encadrée par les proches du roi (en premier lieu les généraux) et constitue une sorte de garde royale[22]. British Museum. Bien que le « tableau des peuples » énumérés dans la Genèse ( x , 22) les range parmi les descendants de Sem, les Élamites étaient un peuple asianique qui parlait une langue encore mal connue, de type agglutinant ; leur écriture utilisait une variété de cunéiformes. Le raku, qualificatif appliqué à une technique de céramique japonaise née au XVIe siècle, fait son entrée chez Empreintes dans sa forme la plus contemporaine. On Art in the Ancient Near East, Volume II From the Third Millennium B.C.E. D'autres bâtiments d'époque akkadienne et des objets attestant d'une occupation de cet empire ou du moins de relations diplomatiques avec celui-ci ont été trouvés dans la même région à Tell Leilan, Tell Beydar, Tell Mozan, Mari et Tell Munbaqa[65]. C'est que, sans doute, elle correspond à une situation nouvelle et à des méthodes inédites, seules capables d'expliquer les sursauts désespérés des villes de basse Mésopotamie, liguées contre Akkad. Vers 1760, hauteur de la stèle 215 cm, h du relief 75cm. C'est cette image de roi orgueilleux et pécheur qu'a forgé la tradition mésopotamienne à propos de Naram-Sin. J.-C. au début du XXIIe siècle av. Cet art émane manifestement de véritables ateliers royaux. Il est difficile de savoir dans quelle mesure ces récits, attestés jusqu'à la fin de l'époque néo-assyrienne (VIIIe et VIIe siècles), sont fidèles à la réalité historique. Suse, Musée du Louvre. J.-C. au début du XXIIe siècle av. Elles sont encore très proches de celles des dynasties archaïques, comme la Stèle des vautours du roi E-anatum de Lagash et dérivent peut-être d'une tradition artistique propre à la région de Kish, dont Akkad serait l'héritière. Il a également mené des campagnes contre des royaumes du plateau Iranien (Élam, Awan, Marhashi)[10],[15]. Empreinte du sceau-cylindre de Liburbeli, échanson d'Epirmupi, gouverneur de Suse et d'Élam au début du règne de Naram-Sîn (sans doute un dynaste local vassal). Sargon meurt vers 2279 (ou 2229) et lui succèdent deux de ses fils, Rimush et Manishtusu. Mais la chronologie de cette période est discutée, car on ne dispose plus de sources abondantes avant les débuts de la troisième dynastie d'Ur, empire successeur de celui d'Akkad, datés des alentours de 2112[26].
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